En sortant du concert des Pixies, Julie me demandait récemment ce qui motivait mon travail autour de L’Œil cacodylate. Je lui ai répondu confusément qu’il s’agissait de me trouver une autre famille, d’espérer m’infiltrer, incognito, dans la photo d’un groupe que j’espérais faire mien. Une demande d’adoption, en quelque sorte. Ces deux dernières semaines ont été très chargées. Lecture de
Man Ray à Montparnasse (Hubert Lottman, Hachette Littératures, 2001), relecture d’extraits du Self Portrait (Actes Sud, coll. Babel, 1998, trad. de l’américain par Anne Guérin) et de Ce que je suis et autres textes (Hoëbeke, présentation de V. Lavoie, 1998). Notes autour des Mémoires de l’oubli de Philippe Soupault (Tome I, 1914-1923 et tome II, 1923-1926, Lachenal & Ritter, respectivement 1981 et 1986). Ai enfin trouvé le catalogue de vente Artcurial


En passant, je signale la réédition, chez Attila, de Paris insolite de Jean-Paul Clébert, illustré par les photographies de Patrice Molinard. Le texte de Jean-Paul Clébert, aux discrets accents céliniens, est une merveille de littérature.