30 juillet 2006

L'arme à l’œil

En attendant la réception de cet ouvrage tant recherché *, et donc enfin retrouvé [Au temps du Bœuf sur le toit 1918–1928, Introduction de G. Bernier, suivie d’un texte inédit de Henri Sauguet – Artcurial – 1981, Paris – In-4 broché, 114 pages], trois indications bibliographiques relatives à la signature de Duchamp et à la reproduction de L’Œil Cacodylate :

Détail de la plaquette hors-commerce référencée ci-dessous :

73ème entrée de de ou sur Marcel Duchamp ou Rrose Sélavy chez Zumba, Le petit catalogue(Catalogue approximatif, chronologique et provisoire, publié par l'office pour le rayonnement culturel de la place Clichy - Zumba, mars 2002)

Note 271 in Marcel Duchamp, Notes, Centre national d'Art et de Culture Georges Pompidou, Paris, 1980. Présentation et traduction de Paul Matisse. Réédition Champs Flammarion, Paris, 1999.

" Photo-phrase / sur le tableau des signatures / chez Moïsès au Bœuf - / Francis Piqu'habillarrose Sélavy (?)"

[...]

Autre indication bibliographique (la réception de cet autre ouvrage serait un plus pour mes recherches sur Clément Pansaers et les activités éditoriales dada en Belgique) :

Ça ira - Revue mensuelle d'art et de critique - Collection complète 1920 - 1923 (réimpression). Bruxelles, Editions Jacques Antoine, 1973. Un vol. in-4 de 210 pp., illustrations en noir, reliure d'éditeur en slivertex crème.

[...]

Enfin, deux indications radiophoniques plutôt alléchantes :

1)

Archives ina radio Non consultable [Comment ça, "non consultable" ?!] Titre propre Le Paris des Années 20 ; 1 : la renaissance Titre collection Euphonia Chaîne de diffusion France Culture Date de diffusion 09.05.1988 Heure de diffusion 143000 Durée 010000 Thématique Musique instrumentale ; Musique vocale ; Variétés Genre documentaire ; Emission à base d’archives ; Emission à base de disques Générique PRO, Casting François ; REA ; Pruvot Jocelyne ; PRE ; Castang François Descripteurs Milhaud Darius ; Schoenberg Arnold ; Stravinski Igor. Poulenc Francis ; Années . 1920. ; musique Descripteurs lieux Paris Résumé Le Paris des Années 20, 1 : la renaissance. Archive I.N.A : Voix de Max DEUTCH, Jean COCTEAU, Henri SAUGUET, Pierre BERTIN, Charles de NOAILLES, Jean WIENER, Georges AURIC, Louise WEISSE, Marthe CHENAL, Reynaldo HAHN, Marie Blanche de POLIGNAC, Henri VARNA et Igor MARKEVITCH. « La réclame » : Pierre-François PISTORIO Montage de témoignages : - Jean WIENNER : la vie musicale à Paris à l’époque de « Bœuf sur le toit », les créations musicales en 1920. - Marthe CHENAL : la liesse populaire le 11 novembre 1918 place de l’Opéra. - George AURIC : l’ambiance au « Bœuf sur le toit » en 1921. - Jean COCTEAU : les premiers groupes de • jazz • A Paris. - Pierre JAMET : la vie musicale dans les années vingt... Société de programmes Radio France Origine du fonds INA- Radio France Source du fonds BOB Production PRD, Paris : Radio France (RF), 1988 Type de date D Id notice 00343697Identifiant matériel 88c03512S0102

2)

Archives ina radio Consulté Titre propre le bœuf sur le toit Titre tranche horaire Les nuits de France Culture Chaîne de diffusion France Culture Date de diffusion 09.09.2000 Heure de diffusion 010000 Durée 050000 Thématique Art Genre Documentaire Générique PRO, Chavasse Paule ; REA, Frémy Evelyne ;REA, Drouet Marie Rose ; PRE, Chavasse Paule, PAR, Antoine André Paul ; PAR, Asturias Miguel Angel ; PAR, Auric Georges ;PAR, Bertin Pierre ; PAR, Bolland Adirenne ; PAR,Centore Denise ;PAR,Coquet James de ; PAR, Milhaud Darius ; PAR, Monnier Mare ; PAR, Rivière Georges Henri ;PAR, Sauguet Henri ; PAR, Tailleferre Germaine ; PAR, Wiener Jean ; PAR, Weiss Louise Descripteurs création artistique ; littérature ; musique ; spectacle ; théâtre ; café bar (Le bœuf sur le toit) ; Entre deux guerres ; années ●1920● ; histoire Descripteurs lieux Paris Résumé - Le bœuf sur le toit ouvre le 10 janvier 1922. - Entretien avec Georges AURIC, avec Jean WIENER, son duo avec Doucet. Le groupe des six, la musique, le ● jazz ●, le défoulement de l’après guerre de 14-18. - Archives, le témoignage de Marie LAURENCIN. - 1h30 : rappel des événements de l’année 1921. Archives de l’époque sur Landru, le match de boxe de Carpentier, l’intervention de la balnographie. - 2h01 : George Henry RIVIERE, sur le duo Wiener-Doucet. - 2h21 : Darius MILHAUD au sujet de son morceau intitulé « Le bœuf sur le toit ». Son travail avec COCTEAU, le spectacle à la comédie des Champs Elysées, la danse. - 2h30 : Denise CENTORE en 1920. - 2h44 : évocation de la théorie de la relativité, les découvertes en sciences physiques, en chimie, la découverte du BCG. - 3h00 : Georges LANGELAAN sur son adolescence. - 3h05 : Adrienne BOLLAND sur ses exploits en avion au dessus de la Cordillère des Andes. - André Paul ANTOINE, fils d’Antoine fondateur du « Théâtre libre » évoque ses souvenirs. - 3h24 : témoignages des Georges AURIC, Pierre Bertin et archives de Francis POULENC et COCTEAU sur la création des « Mariés de la Tour Eiffel ». - Interview de James de COQUET, journaliste au Figaro, qui parle de sa jeunesse et des nuits du « Bœuf sur le toit ». - Interview de Marie MONNIER, sœur d’Adrienne MONNIER, la libraire d’Odéon . - 4h28 : évocation du tableau de Picabia « l’œil » sur lequel chacun des artistes apposait sa signature. Le salon littéraire de Missia SERT. - 4h36 : Madeleine SABINE évoque la mode, l’émancipation de la ferme, la disparition du corset. - Kurt WEILL et ses créations ? - Pierre BERTIN, comédien chanteur, évoque la vie mondaine, les salons littéraire, Marie MONNIER sur l’activité de sa sœur. - 5h13 : Elise JOUHANDEAU et la danse. - 5h27 : Youki DESNOS - 5h35 : Henry SAUGUET. - 5h41 : Miguel ASTURIAS. - 5h45 : Louise WEISS. Société de programmes Radio France Origine du fonds Radio France Source du fonds BOB Production PRD, Paris : Radio France (RF), 2000 Date d’enregistrement 10.12.2019 Type de date R Notes DIFFUSION : 1ère diffusion le 1er janvier 1972 Id notice 01182857 Identifiant matériel 00C03372S0191 Document n° 4 (Le bœuf sur le toit) Vers 2 h10 Evocation de l’utilisation du Jazz par le musicien du groupe des six Vers 2h 20 : Milhaud parle de son œuvre/il poursuit en expliquant la « contamination » de la musique populaire de Paris (accordéon, piston) par jazz

Quels programmes !

* Bien avant mes premières recherches sur L’Œil, depuis cette après-midi de 2001 où je l’aperçus dans la vitrine de la librairie Henri Vignes (57 rue Saint Jacques – 75005 Paris). Une petite hésitation et hop, le livre fut vendu le temps de la réflexion !

26 juillet 2006

Erratadada

Pour répondre partiellement à George Baker. Quigneron n’a pas seulement signé, comme je l’indiquais erronément dans le précédent post (lequel a fait l’objet d’une correction depuis). Cet inconnu (pour l’instant) a inscrit le commentaire suivant : J’aime Hania et Auric. Sans rancune. Il devient urgent de me procurer une reproduction fidèle de L’Œil (tirage de Man Ray) afin d’ausculter plus avant quelques derniers détails, notamment les plus petits collages qui ont à présent quasiment disparu. Un prochain post présentera ces collages et, si possible, leurs sources. Un agrandissement sauvage me permet de proposer ici le profil de Marthe Chenal :

Enfin, après avoir feuilleté l’ensemble de l’iconographie Picabia à ma disposition, j’ai retrouvé la photographie à partir de laquelle a été réalisé le collage du portrait de Picabia sur L’Œil. Cette photographie de Picabia a été reproduite, sans doute pour la première fois, dans le n° 14 (novembre 1920, page 6) de 391 :

C’est ce même portrait que Picabia utilisera pour son fameux Tableau Rastadada (1920), présent actuellement dans la fabuleuse bibliothèque de Paul Destribats.

Petit bonus hippologique

25 juillet 2006

Petite rétinographie cacodylate

Après avoir supprimé les commentaires des signataires, les divers collages et enluminures de L’Œil Cacodylate, apparaissent non pas soixante, mais cinquante six protagonistes visibles. Demeurent introuvables les noms de Paul Poiret et de Pierre Lalo (ce dernier étant également mentionné par Germaine Everling dans le précédent post). A la suite de problèmes techniques, je ne suis pas en mesure de proposer un agrandissement de ces deux documents "nettoyés". J'y remédierai ultérieurement.

Cependant, je propose ici la liste de ces 56 signataires apparents et de leurs commentaires. Arnauld Céline : La marque [Le manque ?] DADA Astier d' : signature uniquement Auric Georges : Je n'ai rien à vous dire Blum René : Non, je ne signerai pas (?) Borgatti Renata : Les croissants sont bons Buffet Gabrielle : A Francis Picabia qui raconte des histoires de nègre Buffet Marguerite : A chacun son culte / au tien Casella Georges : signature uniquement Charchoune Serge : Soleil russe

Chenal Marthe : Ecrire quelque chose, c'est bien !! Se taire, c'est mieux !! Claretie Léo : J'admire JC (Jean Cocteau) : Couronne de mélancolie / Jazz trop drummer Corlin Michel : Le cuculin Crotti Jean : MON OEIL EN DEUIL de verre vous regarde Dalvarez : signature uniquement Dermée Paul : [Paul] "Z". final [Dermée] Doilac Dodo : Je voudrais mettre quelque chose Dorgelès Raymond : Non je n'en reste pas baba et je jure chez Picabia que ne n'aime pas Dada Duchamp Marcel : en 6 qu'habilla rrose Sélavy Duchamp Suzanne : Quand on me prend au dépourvu MOI = Je suis bête Duncan Isadora : Isadora aime FRANCIS de tout son âme Everling Germaine : J'espère toujours me réveiller ! Evrard Marcelle : Moi, j'aime Francis et Germaine Roscoe "Fatty" Arbuckle : GOOD LUCK Fratellini : Ricordi di 3 Fratel / Fratellinis Hire Marie de la : "Francis Picabia" par Hugo François : Je n'ai rien fait et je signe Hugo Jean : Voilà [flèche de direction autocitative] Hugo Valentine J. : Mon cœur bat Hussard Jean : signature uniquement Jourdan-Morhange H. [Hélène] : C'est difficile d'être peintre Lipton Madge : Criminel dit [Madge Lipton] Malançon Alice : La flemme Man Ray : Directeur du mauvais movies Massot Pierre de : Le petit de Massot sourit AU GRAND PICABIA ! Metzinger Jean : J'arrive de la campagne Milhaud Darius : Je m'appelle DADA depuis 1892 Moreau Y. [Yves ?] : Tout le monde ont signé je signe Pansaers Clément : Vive agaga Pansaers et, peut-être : Picabia te souviens-tu de Pharamousse ? Péret Benjamin : J'ai tout perdu et tout perdu est gagné Picabia Francis : FRANCIS PICABIA / 1921 Pound Ezra : signature uniquement Poulenc Francis : J'aime la salade Povolozky J.[acques] : Je l'édite Quign(e) (ou) ron : J'aime Hania et Auric. Sans rancune. Ribemont-Dessaignes G.[eorges] : Je prête sur moi-même Rigaut Jacques : Parlez pour moi Routchine Hania : J'aime Francis / J'aime aussi Auric Salignac Thomas : Comprendre ? Schwartz-Raphaël : signature uniquement Segonzac André Dunoyer de : Sergent major Tagliaferro Magda : Signé "Magda-da Tagliaferro" Tzara Tristan : Je me trouve très Vadec de : J'aime Picabia Valensi Henri : 1 de + Zayas G.[eorges] de : Il faut mais je ne peux pas

20 juillet 2006

Cette robe vous va à merveille, mais une goutte de mon parfum sur son ourlet vous rendra irrésistible (Paul Poiret)

Ce soir, Place du Change, en feuilletant avec difficulté (pour cause de festival d’Avignon) les 400 pages de la "double monographie" de John Russell, Matisse père & fils, j’ai repensé à George Baker et à sa précieuse indication. Ezra Pound, en effet, et non Paul Poiret, bien que ce dernier ait été signalé comme signataire de L’Œil cacodylate par Germaine Everling Picabia dans L’Anneau de Saturne (Fayard, 1970) :
[...]

La confusion de certains biographes provient sans doute du fait (parmi d’autres approximations) que Germaine Everling mentionne Paul Poiret comme signataire, à la page 140 de son Anneau de Saturne : Le couturier de cette belle époque, proche de Picabia, fut peut-être l’un des convives du « réveillon cacodylate ». Après avoir minutieusement balayé une reproduction presque grandeur nature de L’Œil cacodylate, je n’ai trouvé aucune trace de Paul Poiret, que je préfère inclure malgré tout dans la planète dada de cette fin 1921. Par ailleurs, le catalogue * de l’exposition Picabia Chapeau de Paille ? (Galerie Louis Carré, Paris, 1964) ne mentionne pas Paul Poiret.

Voici donc la signature d’Ezra Pound :

Le « Z » en forme de « 2 » ne fait aucun doute. J’ai pu le retrouver, sous la même forme, dans l’un des rares autographes de l’auteur des Cantos actuellement disponibles sur internet :

En ce qui concerne le couturier qui délivra la femme du corset (comme Dada se départit alors de toute forme de corset ?), je ne résiste pas à l’envie de proposer ici cet extrait :

INSTITUT DE FRANCE ACADEMIE DES BEAUX-ARTS NOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX DE M. René CLEMENT(1913-1996) par M. Gérard OURY Lue à l’occasion de son installation comme membre de la Section des Créations artistiques dans le Cinéma et l'Audiovisuel SEANCE DU MERCREDI 1er MARS 2000

Réponse improvisée par Monsieur Gérard Oury au texte d'accueil de Monsieur Pierre Schœndœrffer, et avant qu'il ne passe la parole à Monsieur Jean-Paul Belmondo afin qu'il lise à sa place l'éloge de Monsieur René Clément, son prédécesseur à l'Académie des Beaux-Arts.

[…]

Ma mère Marcelle Oury m'a non seulement donné la vie, mais elle me l'a sauvée plusieurs fois, durant les heures noires de l'Occupation, par sa lucidité, sa clairvoyance, son esprit de décision. Comment donc à vingt ans aurions-nous pu imaginer les horreurs qui se préparaient dans notre beau pays, avec la complicité active, la collaboration honteuse du Gouvernement de Vichy ? Mariée très jeune au grand violoniste Serge Tennenbaum, elle en avait divorcé rapidement et tout de suite le problème s'était posé : « Comment vais-je gagner ma vie, celle de ma mère et de mon petit garçon ? » Le temps n'était pas à la parité homme-femme, mais avec un instinct très sûr, elle se trouva rapidement dans la mouvance du grand couturier Paul Poiret, l'homme qui avait libéré le corps des femmes de leur prison : corsets, baleines, balconnets, lacets. Il polarisait autour de lui une pléïade d'artistes dont ma mère fit la connaissance en publiant avec Poiret « L'annuaire du luxe de Paris ». Y participèrent André Derain, Dunoyer de Segonzac, Foujita, Raoul Dufy. Poiret avait demandé à ce dernier de réaliser pour lui les superbes aquarelles qu'il envoyait à Lyon chez le soyeux Bianchini Ferrier, lequel lui retournait d'admirables tissus, et les parisiennes se promenaient ainsi, suprêmement élégantes, dans des Raoul Dufy. C'est ainsi que ma mère va devenir amie pour la vie de Raoul Dufy et de son épouse Emilienne. Nous sommes en plein dans les années folles, et je devais avoir cinq ou six ans lorsqu'eut lieu à Paris l'exposition des Arts Décoratifs. Paul Poiret avait amarré aux quais de Seine trois péniches sublimement décorées, « Amours, Délices et Orgue ». Il y donnait des fêtes somptueuses où l'on m'amenait malgré mon jeune âge. Comme tous les enfants, j'adorais me coucher tard. Feux d'artifices, cadeaux, on passait d'une péniche à l'autre et les mannequins de Poiret et leurs cavaliers dansaient le blackbottom, le charleston, au son d'orchestres « vrai ou faussement nègres ». J'en demeure encore aujourd'hui ébloui. Au printemps suivant nous partîmes pour Deauville par la route de quarante sous dans l'HispanoSuiza écossaise de Paul Poiret. Cette immense décapotable était peinte à la manière d'un plaid, et le moins qu'on puisse dire, est qu'elle ne passait pas inaperçue. Ses occupants non plus. Outre Paul Poiret et son chauffeur en livrée blanche, nous voyagions avec Foujita et sa resplendissante femme Yuki, plus tard l'épouse puis la veuve de Robert Desnos. Lui frange épaisse, grosse lunette d'écaille, petite moustache et boucle d'oreille, elle si belle que même à mon âge j'en demeurais bouche bée.Tout de même, la route de quarante sous j'en avais un peu peur car quelqu'un avait raconté devant moi qu'un crime abominable y avait été commis pour la somme de quarante sous, c'est à dire deux francs. Quelques années plus tard, je devais avoir une dizaine d'années, à la belle saison ma mère m'emmenait à la Coupole. Oh non pas celle-ci, celle de l'Institut, le café la Coupole boulevard du Monparnasse. A l'heure de l'apéritif, alors que les arbres bourgeonnaient et qu'il faisait nuit très tard, les ateliers de la rue Campagne-Première déversaient leur plein d'artistes vers le Select, le Dôme, la Coupole. Certains sentaient encore l'essence de térébenthine, d'autres avaient gardé leurs blouses tachées aux couleurs des tableaux qu'ils avaient peints dans la journée. Les tables se faisaient, se défaisaient, ils se chamaillaient, exposaient leur point de vue sur l'art, buvaient sec, moi je sirotais ma grenadine.

et cette photographie d’une des fameuses péniches de Paul Poiret :

Je reviendrai prochainement sur Poiret et Pound, pour le simple plaisir de proposer quelques documents d'une époque dont nous nous éloignons chaque jour un peu plus.

* Cat. établi par Francois Wehrlin, de l’exp. de la Galerie Louis Carré, préf. de Georges Auric, 28 X 22, 36 p., nov. 1964. [Épreuves multigr., non éditées.] → bibliographie de Michel Sanouillet, sous le numéro 865, Dada à Paris, Flammarion, Paris, 1993.

15 juillet 2006

Amour des échecs, amour des mathématiques ?

Marcel Duchamp et Man Ray (Entracte, René Clair, 1924)

Après un très long entracte, le blog cacodylate reprend du service. Il sera prochainement question de Jean Crotti et de ma confusion entre deux signatures (celle d'Ezra Pound prise pour celle de Paul Poiret). Je remercie à ce sujet George Baker, du département d'Histoire de l'Art de l'UCLA, Los Angeles.

L'extrait audio suivant est issu de l'entretien filmé Jeu d'échecs avec Marcel Duchamp (16 mm, 54 min., 1963, un programme de l'émission "L'Art et les hommes", diffusé par la RTF, Paris, 8 juin 1964).

Eve Babitz et Marcel Duchamp (Pasadena Art Museum, 18 octobre 1963)

© Julian Wasser