Entre avant-hier et aujourd’hui, trois volumes consacrés à Valentine Hugo me sont parvenus, et c’est encore un peu (beaucoup) de temps à passer que de comparer et recouper dates et anecdotes.
« Dans de petits carnets, elle accumule les croquis des danseurs en mouvement et surtout de Nijinski qu’elle représente dans toutes ses danses : Shéhérazade (1910), Le Spectre de la rose (1911), Petrouchka (1911), ou L’Après-midi d’un faune (1912). C’est à partir de ses dessins “aide-mémoire” que moins de quatre ans après la première représentation des Ballets russes, elle peut exposer à la galerie Montaigne, à l’intérieur du tout nouveau théâtre des Champs-Élysées, ses “Etudes de danses d’après Karsavina, Nijinski, Isadora Duncan”. »
Béatrice Seguin in Valentine Hugo. Ecrits et entretiens suivi de Valentine Hugo et le surréalisme. Actes Sud / Bibliothèque de Boulogne-sur-Mer, 2002, p. 11.
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Pour l’heure, trouver un croquis de Valentine Hugo représentant Isadora Duncan serait une bonne affaire. Ceci constitue un appel !
Après plus d’une heure de recherche, il m’est impossible de remettre la main sur une couverture de L’Esprit nouveau reproduite dans un catalogue de vente. C’est donc un peu plus tard que j’évoquerai, à nouveau, Serge Charchoune.
Valentine Hugo, Raymond Radiguet et Jean Hugo (vers 1921)
Salle à manger de l'appartement [Valentine Hugo] du 11, rue Chateaubriand (circa 1922) © Vizzavona