06 novembre 2008

Lectures

L’Alamblog du Préfet maritime (Eric Dussert) proposait, dans son billet du 27 écoulé, quelques mots d’introduction à l’exposition Le Futurisme à Paris. Une avant-garde explosive. Loin de se contenter de la simple recension, la pertinence du Préfet maritime donnait à lire, par la même occasion, un non moins pertinent texte de Marc Dachy, initialement paru dans la revue Critique (n° 404) en janvier 1981 sous le titre « Une avant-garde ridicule » et auquel on se reportera plus qu’ utilement. On regrettera de ne plus pouvoir trouver, ni le somptueux volume de Marc Dachy paru chez Skira (Journal du Mouvement Dada, 1989), ni, du même auteur, Dada & les dadaïsmes paru en Folio essais (Gallimard) en 1994. Traductrice, notamment de Georg Grosz de Günther Anders (Paris, Allia, 2005), Catherine Wermester vient de publier, chez le même éditeur,

Grosz, l’homme le plus triste d’Europe, une courte étude pour le moins efficace et qui m’a retenu bien après le temps de sa lecture. Viser juste son objet, ai-je pensé en terminant ce livre.

Enfin, puisque Thomas Bernhard a définitivement cessé de publier, je signale

Automne, liberté – Un nocturne de Werner Kofler, traduit de l’allemand (Autriche), présenté par Bernard Banoun et paru aux éditions Absalon, collection « K. 620 », Nancy, 2008. Depuis Le dîner de moules de Birgit Vanderbeke (traduit de l’allemand par Claire de Oliveira, Stock, coll. Nouveau Cabinet Cosmopolite, Paris, 1995) et Le dégoût – Thomas Bernhard à San Salvador de Horacio Castellanos Moya (traduit de l’espagnol par Robert Amutio, Les Allusifs, 2003) on n’avait si bien imité et/ou évoqué la prose de l’hermite autrichien.