Dessin au crayon de Jean Hugo (1923)
« C’est pendant nos « vacances » du Piquey que j’ai, avec quelle joie au contraire, « tapé » le Bal du comte d’Orgel. Je n’étais point un virtuose de la machine à écrire, pour dire vrai un détestable dactylographe. Par ma faute, notre travail devenait souvent d’une longueur qui risquait d’apparaître désespérante. Je n’ose me représenter ce que pouvait légitimement en penser Radiguet. Quant à moi, je me réjouissais à la fin de chaque page, ne demandant qu’à commencer la suivante. »
Georges Auric, Quand j’étais là, Grasset, 1979, p. 147.