04 août 2006

Raphaël-Schwartz

Peu, si peu d’informations sur Raphaël-Schwartz. Son état civil demeure incomplet. Je n’ai pu trouver ce soir que trois reproductions de ses œuvres. Aucune indication sur l’année de sa mort, y compris dans le Bénézit, consulté cette après-midi à la médiathèque Ceccano d’Avignon, dans une salle fraîche, presque vide, et de laquelle (les fenêtres étant ouvertes) on entendait distinctement les cigales. En attendant une pêche moins infructueuse, je propose la notice du Bénézit * consacrée à Raphaël-Schwartz, ce presqu’inconnu de L’Œil cacodylate.

Raphaël-Schwartz, Femme assise (1907)

Raphaël-Schwartz Né le 1er octobre 1884 à Kiev. XXe siècle. Actif en France. Russe. Sculpteur, peintre. Il a montré ses œuvres, à Paris, aux Salons des Tuileries, de la Société Nationale des Beaux-Arts, et d’Automne. La critique a souvent attaché autant d’importance aux peintures qu’aux sculptures de cet artiste fixé à Paris. P. Sentenac a longtemps étudié les recherches sévères du coloriste, en même temps qu’il louait le statuaire pour son art de traduire « la nudité de la femme dans toute son éloquente simplicité ». On peut en effet rapprocher une toile telle que Jeunesse, d’une discrète volupté, d’une pierre comme : Baigneuse dans quoi la modernité se fonde sur quelque absolu classique. On citera encore un album : Quelques hommes, recueil de portraits gravés d’après nature, les modèles étant : A. France, A. Rodin, A. Gide, C. Debussy, Bergson, H. Poincaré, E. Verhaeren, etc. L’artiste se rendit en Russie où il peignit : Léon Tolstoï sur son lit de mort. * Tome 11, page 441, Gründ, édition de 1999. Quel étonnement de lire, dans cette drôle de bible, que Piero Manzoni partageait avec Yves Klein une certaine mégalomanie. La notice consacrée à Jean Crotti m’a un peu laissé sur ma faim.(Toujours si peu d'informations techniques sur son procédé breveté du "gemmail").