est citée à plusieurs reprises au début des « mémoires » de Germaine Everling. Si Marius de Zayas est resté le plus cité des deux frères, Georges mérite bien une notule, histoire de remettre les pendules à l’heure. Ce n’est pas Marius de Zayas (1880 Veracruz, Mexico –1961 New York),
Marius de Zayas via http://www.ieeff.org/ny.html
comme l’indiquent erronément nombre de notices, qui tondit une comète sur le crâne de Marcel Duchamp,
"Il faut mais je ne peux pas", Georges de Zayas sur L’Œil Cacodylate
Les Folies Bergère, début des années vingt
Marinett (danseuse aux Folies Bergère, 1905)
dans les années vingt. Comme son frère Marius, Georges fut caricaturiste, dans une mesure qui reste à définir tant les traces demeurent menues. Le catalogue Picabia (CNAC Georges Pompidou, Musée National d'Art Moderne, Paris, 1976, p. 19) reproduit un dessin de Georges de Zayas
Francis Picabia par Georges de Zayas circa 1923
tandis que l’imposant et non moins introuvable Picabia de Maria Lluïsa Borràs (Albin Michel, Paris, 1985, p. 30) propose un rare cliché sur lequel sont présents Marius de Zayas et Francis Picabia,
« coloriant à la main des exemplaires de la revue 291 à New York ». Quel audacieux éditeur proposera un jour en fac-similé l’intégralité les numéros de 291,
Couverture du premier numéro de 291 par Marius de Zayas, mars 1915
comme le firent Michel Sanouillet pour 391 et Jean-Michel Place pour Littérature ?