29 octobre 2011

Révélations, projets et nouveautés




Cet homme, c’est Louis Moysès, photographié ici par Man Ray vers 1928. Il fut le patron du Bœuf sur le Toit jusqu’à sa mort, en 1949.


Si j’évoque ici Louis Moysès, c’est parce que Georges Viaud, chargé du patrimoine des Brasseries Flo (Le Bœuf sur le Toit, avec notamment La Coupole et Julien, en fait partie) m’a contacté récemment. C’est chez Julien que nous avons entamé une conversation à bâtons rompus avant d’évoquer, plus précisément, le Tout-Paris qui fréquentait le Bœuf durant les années dada et après ces années un peu folles. C’est encore chez Julien, quelques semaines plus tard, que nous avons décidé d’un beau projet commun, qui devrait voir le jour en 2012. Ne souhaitant aucunement trop anticiper, je reparlerai de cet excitant projet en temps utile. 



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C’est à peu près à la même période que Vincent Maisonobe, fin passionné de littérature et d’histoire littéraire, grand connaisseur de dada et des avant-gardes, m’a communiqué un document de la plus haute importance et qui intéresse au premier chef cette monographie qui n’en finit pas, consacrée à L’Œil cacodylate – dont le blog est resté muet durant trois mois. Voici ce document :





publié dans la revue Der Sturm (n° 3, mars 1922)





dont le dossier est intitulé « La jeune France ». Ce numéro de Der Sturm est sans doute la dernière publication dada éditée en français. Vincent Maisonobe, dans un prochain post, nous dévoilera un texte des plus curieux publié dans ce numéro, signé sous pseudonyme, et qui en éclairera plus d’un. Vincent commentera également cette œuvre de Delaunay sur laquelle il nous fournira de plus amples renseignements.



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Enfin, à toutes fins utiles, je signale les parutions, plus ou moins récentes, de ces volumes, dont les références sont signalées en fin de post :











Ici (lien), je mentionne le très-remarquable travail d'éditrice de mon amie Isabella Checcaglini


[On déplorera le très mauvais reprint, par Hermann, du colloque de Cerisy consacré à Marcel Duchamp : impression immonde, fabrication de piètre qualité et prix prohibitif].

Références bibliographiques :

- Carl Einstein, L’Art du XXe siècle. Éditions J. Chambon, coll. Rayon Art, traduit de l’allemand par Liliane Meffre et Maryse Staiber, 2011.
- Kazimir Malévich, Le suprématisme. Le monde sans-objet ou le repos éternel. Éditions Infolio, coll. Archihraphy, traduit du russe et présenté par Gérard Conio, 2011.
- José Ortega y Gasset, La Déshumanisation de l’art. Éditions Allia, traduit de l’espagnol par Adeline Struvay et Bénédicte Vauthier, 2011.
- Miguel Egaña, Bête comme un peintre ou comment l’esprit vient aux artistes. Artistes-philosophes, philosophes-artistes, ironistes et dandys. Éditions Fage, coll. Actifs, 2011.
- Enrique Vila-Matas, Chet Baker pense à son art. Éditions Mercure de France, coll. Traits et Portraits, traduit de l’espagnol par André Gabastou, 2011.

- Roger Gilbert-Lecomte & Léon Pierre-Quint - Correspondance 1927-1939. Ypsilon éditeur. Préface de Bernard Noël. Établissement du texte et notes par Bérénice Stoll, 2011.